Avez-vous vécu des moments de votre vie où choisir était un supplice parce que vous ne saviez pas quel était le meilleur choix ? Ou au contraire, avez-vous déjà souffert de ne pas avoir le choix ?
Toute notre vie est faite d’une succession de choix. La vie nous apprend à choisir parce que choisir, c’est devenir plus libre.
Quel est le rôle du libre arbitre ?
Je vous parle souvent des outils dont nous disposons. Le libre arbitre en fait partie. Nous disposons tous du libre arbitre. C’est un privilège immense. L’être humain est le seul à l’avoir. Les autres espèces vivantes, comme les animaux ou les plantes n’ont pas cette liberté.
Alors à quoi sert-il ?
A développer notre discernement. Comment pourrions-nous apprendre à distinguer si nous n’avions pas le choix ? Si nous ne faisions pas des expériences différentes et contraires ?
C’est en faisant l’expérience de nos choix que notre conscience grandit. Le libre arbitre nous apprend ainsi à devenir toujours plus libres.
Le libre arbitre nous oblige aussi à découvrir notre sagesse intérieure, car nous sommes tous confrontés à des choix difficiles un moment ou un autre de notre vie.
Des questions personnelles et intimes auxquelles personne d’autre ne peut répondre. L’apaisement et la solution ne peuvent venir qu’en réduisant notre ignorance et en calmant notre mental.
Pour cela, nous pouvons nous laisser guider par la voix de notre cœur (24h sur 24, 7 jours/7!), que l’on peut aussi appeler l’âme, l’intelligence supérieure, le guide intérieur ou le soi supérieur. C’est là que résident toutes les réponses dont nous avons besoin.
Nous avons tous une intelligence supérieure. C’est notre essence, mais beaucoup n’y croit pas ou en sont déconnectés.
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Pourquoi choisir est-il parfois si compliqué, embarrassant, voire douloureux ?
Choisir est difficile quand :
- nous ne savons pas qu’il s’agit d’un privilège.
- nous sommes déconnectés de nos besoins profonds et de notre GPS intérieur. Ce qui fait de nous le jouet de notre mental.
- nous ne savons pas ce que nous voulons ou nous voulons des choses contradictoires.
- nous sommes dans la confusion : manque de visibilité, de recul, « le nez dans le guidon ».
- nous sommes manipulés par nos pensées et autres interprétations erronées (Si je démissionne, je ne retrouverais jamais de travail. Si je me trompe, c’est fini pour moi. Si je ne fais pas comme tout le monde, je ne serais plus aimé, voire rejeté. Si je pars, je vais faire souffrir l’autre. Si j’échoue, je ne pourrais plus jamais réussir, etc.)
- nous sommes sous l’emprise de nos émotions (la peur, la colère, la tristesse, la honte, la culpabilité) qui nous font réagir plutôt que choisir délibérément.
- nous nous sentons en conflit intérieur. Pris entre la voix de notre cœur et celle de notre mental parce que nous ne connaissons pas le rôle de l’un et de l’autre : le mental est au service du cœur pour accomplir ce que nous voulons au plus profond de nous.
- nous avons l’impression de refuser, de perdre ou renoncer. C’est le principe du choix. Et c’est parce que nous le faisons que nous pouvons accéder ensuite à plus de possibilités.
Ces sentiments vous sont-ils familiers ? Avez-vous la sensation qu’ils se cumulent parfois ?!
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Choisir, c’est accéder à son propre pouvoir
Tout ce dont nous avons vraiment besoin est possible. Cependant, nous ne pouvons pas tout être, avoir et faire en même temps. Le choix est inhérent à la vie. Choisir n’est pas une condamnation. Ce n’est jamais définitif.
Nous pouvons faire une expérience et changer d’avis pour faire un nouveau choix, enrichi de ce que nous avons appris.
C’est de ne pas choisir qui mène à l’enfer. C’est de ne pas choisir qui nous englue dans l’impuissance. C’est dans notre libre arbitre que réside notre puissance intérieure. Parce que choisir, c’est s’engager. C’est prendre sa responsabilité alors que nous avons tendance à croire qu’il est plus confortable de se laisser porter. De ne pas décider.
Faire un choix nous engage sur un chemin. Ce chemin nous amène à des expériences qui nous ouvrent à d’autres possibles. Ce sont nos expériences qui élargissent notre conscience, c’est-à-dire notre liberté.
« Nous n’avons pas toujours le choix ! »
On a toujours le choix, même si on se trouve pieds et main liés. Dans une situation irréversible, d’autres choix s’ouvrent à nous. La question est : comment choisissons-nous de vivre cette situation, que voulons-nous en faire ?
Prenons quelques exemples :
- Nelson Mandela qui a passé 27 ans de sa vie en prison a mis à profit cette situation pour développer son regard sur la réalité, sa compréhension des circonstances et sa liberté intérieure… pour devenir ce qu’il est devenu !
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Philippe P. di Borgo, le protagoniste du film Intouchables (tiré de la réalité), tétraplégique, se pensait condamné et ne plus pouvoir être aimé. L’homme qui a pris soin de lui au quotidien lui a redonné le goût de vivre et d’aimer. P. di Borgo a alors choisi de prendre le risque de rencontrer une femme plutôt que de se laisser mourir. Il s’est finalement marié et a eu d’autres enfants.
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J’ai aussi beaucoup d’admiration pour Philippe Croizon, amputé des quatre membres, qui s’est donné pour défi de traverser la Manche… et a réussi.
La vie est une initiation pour apprendre à se libérer de notre prison mentale. Notre âme, elle, est libre et reste libre.
La seule chose qui nous prive de cette liberté, c’est notre ignorance et nos croyances erronées.
La souffrance nous oblige à changer de point de vue et à élargir notre conscience.
Quelles que soient les circonstances de notre vie, nous pouvons vivre ce qui nous importe vraiment, contrairement aux apparences.
Lorsque nous sommes conscients de nos besoins profonds et que nous nous autorisons à les vivre, les portes s’ouvrent.
Il y a toujours des avantages et des inconvénients dans chaque situation. S’il y a trop d’inconvénients par rapport à nos besoins, nous pouvons sortir de la situation. Nous pouvons changer les choses pour respecter nos besoins. Sinon, nous pouvons choisir de mettre notre attention sur les avantages. C’est dans cet état d’esprit que nous pouvons faire apparaître d’autres connaissances et donc des solutions.
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