J’ai partagé récemment une photo sur les réseaux sociaux qui a déclenché – à ma grande surprise – une avalanche de j’aime !
« Le premier pas pour avoir ce que vous voulez, c’est d’avoir le courage de quitter ce que vous ne voulez plus »… l’erreur consisterait à penser que c’est LA condition pour atteindre ce que l’on souhaite et que cela suffit.
De quoi on parle-ton exactement?
Quitter une dépendance, un conjoint, un travail, un lieu de vie ?
Il y a les choses auxquelles on s’identifie, celles auxquelles on est attaché… ou pas. C’est cela qui nous freine ou nous facilite la tâche, comme nous allons le voir un peu plus loin.
Chaque cas est cependant unique et la situation de chacun est à prendre en compte : sa confiance en lui, sa détermination, ses objectifs profonds, l’enjeu pour sa santé, pour son autonomie, par exemple.
Faut-il quitter ce dont nous ne voulons plus pour pouvoir vivre ce que nous voulons ? Oui. Il est cependant inutile d’agir dans la précipitation au risque de se déstabiliser et de se rendre vulnérable. Si nous savons ce que nous voulons, pourquoi, et que nous avons pris des initiatives pour le réaliser avec succès, alors foncer est une évidence. C’est cependant rarement le cas. Lorsqu’on se sent en situation d’échec ou de souffrance, nous sommes en général totalement perdus. Encore plus si l’on se sent pris de cours par un évènement soudain : une séparation, la maladie, un accident, un licenciement.
Les détracteurs diront qu’être au pied du mur ou toucher le fond est un excellent moteur. Nous n’avons alors d’autre choix que d’agir et puiser dans nos ressources inexploitées. A ce stade, la peur ne nous dirige plus : il faut y aller !
Là encore, il n’y pas une seule voie. Tout dépend de l’image que nous avons de nous. Certains s’enliseront, d’autres rebondiront. En revanche, tout le monde peut apprendre à faire grandir sa confiance en soi, à identifier ce qu’il veut, à obtenir les aptitudes pour le faire. Et pour cela, il est utile d’être accompagné (à moins d’avoir discernement, courage et une volonté de fer).
Il n’y a pas un chemin ou une façon de quitter ce dont on ne veut plus, il y en a autant que de personnes et de situations. Les ruptures, c’est sur mesure en quelque sorte ! Alors…
Comment renforcer sa confiance en soi?
Aujourd’hui, je vous invite à identifier ce qui pourrait vous donner confiance en vous ?
Voici les actions ou les clés qui me permettent d’avancer et renforcer ma détermination lorsque je souhaite quitter ce qui ne me correspond plus…
→ Reprendre ma responsabilité : tirer les enseignements de la situation dans laquelle je suis, sans m’accuser, mais pour retrouver mon pouvoir d’action et arrêter de subir. Je ne suis victime de personne ni de la fatalité. La vie m’a montré que j’avais toujours une part de responsabilité dans ce que je vivais. J’ai constaté que les épreuves m’obligeaient à aller vers ce à quoi j’aspirais, mais que je m’interdisais (changer de voie professionnelle, abandonner ce que j’avais construit pour recommencer à zéro).
→ Se détacher. J’ai pensé (mon ego a aimé croire) que j’étais indispensable à la société pour laquelle je travaillais. Je me suis aussi convaincue, à une certaine époque, qu’untel était ma moitié. Puis, face à l’évidence, les chutes ont été si fortes qu’elles m’ont fait réaliser que rien n’est figé, rien ne m’appartennait. Tout évolue en permanence. Et j’aime vivre ainsi. C’est plus léger et je me sens beaucoup plus libre. Les rencontres et les expériences vont au rythme de mon évolution et de ce à quoi j’aspire.
→ Faire le point sur mes qualités, mes forces, mes expériences, aptitudes, accomplissements, différences, potentiel. À chaque fois que je me suis retrouvée au seuil d’un changement important, j’étais dans une forme de dévalorisation de moi, de mes capacités ou de ce que j’avais pu réaliser. En faisant le point, j’ai pu m’appuyer sur ce que j’avais fait de positif, comme sur ce que j’avais appris du négatif.
→ Identifier ce qui m’anime au plus profond (ce que je veux vraiment et non pas mes illusions). Ça n’est pas une mince affaire ! J’ai mis deux ans à accoucher de ce que je voulais faire professionnellement, par exemple. Savoir ce que je ne veux plus ne m’aide pas forcément à savoir ce que je veux. C’est en prenant soin de moi (en m’initiant au massage, yoga, sophrologie, méditation), que j’ai découvert ma future vocation ! Vous trouverez ici un article pour vous aider à trouver ce qui vous anime.
→ Me faire aider. Au moment où j’ai souhaité quitter mon emploi, je manquais tellement de visibilité que j’ai entrepris une thérapie brève avec pour objectif de changer de vie. J’ai finalement découvert une mine de ressources pour apprendre à m’aimer. Ce qui a ouvert une brèche vers la liberté à laquelle j’aspirais. Dès que j’en ressens le besoin, je me fais aider. (cf. comment choisir son thérapeute et quelle thérapie pour se libérer de ses blocages?).
→ Changer de conseiller, s’ouvrir à de nouvelles techniques ou rencontres. Lorsque « j’ai fait le point sur mes qualités », j’ai aussi entrepris un bilan de compétences. Les conclusions de l’expert étaient sans appel : je devais rester dans mon secteur d’activité, sur mes acquis. Une partie de moi avait en effet très peur d’aller vers l’inconnu (l’expert n’avait donc pas complètement tort), mais l’idée de continuer dans mon métier était tellement insupportable, que ses conclusions m’ont donné la force de chercher encore ! Si les conseils ou les méthodes que vous suivez ne vous conviennent pas : changez-en !
→ Organiser et planifier le changement. À chaque fois que j’ai quitté une situation ou déménagé, je me suis organisée dans le temps et matériellement pour réussir. Je n’avais parfois aucune idée du « comment », mais les solutions sont toujours arrivées à partir du moment où j’avais pris la décision. Les délais m’ont souvent semblés longs, mais avec le recul j’ai pu voir tout ce que cela m’avait permis d’apprendre.
→ Décider et rester focalisée sur mon objectif. Toute volonté d’évolution entraine un engagement personnel. Il est toujours arrivé un moment où j’ai dû choisir et décider (sans avoir la certitude d’arriver à ce que je voulais). En m’engageant, je ne me suis jamais affranchi de mes peurs, mais j’ai activé ma volonté et ma détermination. En constatant que mes échecs ont été une des meilleures formes d’apprentissage, j’ai pu réduire l’emprise de la peur. Je sais aussi qu’aucune peur ne résiste à ce à quoi j’aspire au plus profond de moi.
Qu’est-ce qui pourrait renforcer votre confiance en vous pour aller vers ce à quoi vous aspirez ? Notez spontanément ce qui vous vient à l’esprit dans les commentaires… sans analyser !
Le simple fait de vous poser la question devrait vous apporter des réponses auxquelles il vous appartient de faire confiance. C’est le premier pas.
PS : à partir de maintenant, laisser des commentaires est beaucoup plus simple, je vous laisse faire le test.