Voilà une question qui se présente souvent et pour différentes raisons. Soit par manque de visibilité, soit par peur de se lancer, soit en raison de circonstances que nous jugeons « défavorables ».
Cette question précède ou suit son associée : la procrastination (terme sophistiqué à la mode pour dire « repousser le passage à l’action » en deux mots : ne rien faire!).
Le bon moment, c’est maintenant, dans la mesure où chaque initiative vers ce qui nous tient à cœur est source d’enseignements, d’expériences, de conscience, d’émotions positives.
Quel que soit notre rêve (la santé, l’amour, l’épanouissement, la liberté, etc.), nous allons mettre du temps à le matérialiser. Le temps que nous allons y consacrer. Toute action qui va dans le sens de ce que nous souhaitons est donc une pierre à l’édifice.
- Dans de nombreux cas, la réalisation d’un rêve correspond à sortir d’une problématique ou d’un mal-être pour accéder à l’état voulu. L’action est donc nécessaire et urgente. Et oui, plus nous attendons, plus la situation s’aggrave, plus notre énergie baisse. Lorsque nous ne sommes pas en mesure d’agir, nous nous dirigeons vers une situation de rupture non-choisie (séparation, licenciement, accident, maladie). Ces situations sont « un mal pour un bien » lorsque nous en tirons les enseignements pour nous orienter vers ce que nous voulons vraiment.
La réalisation d’un rêve commence souvent à partir d’une situation critique dont la résolution nous ouvre à de nouveaux horizons. La solution nous donne une nouvelle vision (liberté, légèreté) qui nous permet de nous rapprocher de ce qui nous tient à coeur. Exemple : « je quitte mon employeur et crée mon entreprise ; je développe mes talents d’une manière que je n’avais jamais eu l’idée d’exprimer ». « Je perds 15 kilos et l’image que j’ai de moi me permet d’être plus attentionnée et aimante. » « Je trouve la cause et les solutions de ma maladie et je retrouve la possibilité de faire du sport de haut niveau ».
- Dans le cas où il n’y a pas d’urgence, seulement une aspiration profonde, nous ne sommes pas contraints. Nous pouvons donc être davantage tentés de céder à ce genre d’arnaques en provenance du mental :
Il faut que je trouve de l’argent, le temps, que je change de situation professionnelle, de conjoint… d’abord (pour pouvoir faire ce que je veux vraiment).
Lorsque j’aurais confiance en moi, je pourrais…
Je ne suis pas sûr que ce soit ce qui me corresponde…
Oui, mais suis-je à la hauteur de mes ambitions…
C’est trop difficile…
Je dois d’abord m’occuper du bien-être de mon entourage…
Vous connaissez ?
Se poser les bonnes questions
Si vous vous posez la question du « bon moment », sachez qu’elle a son utilité. Elle nous oblige à nous poser les bonnes questions pour sortir de la confusion :
Qu’est-ce que je veux vraiment ?
Quelles sont les peurs et les croyances qui émergent au travers de mes doutes ? Comment puis-je les maitriser ?
Quelle image négative, qui s’oppose à mon rêve, ai-je de moi ? Comment puis-je la faire évoluer ?
Quelles émotions bloquées m’interdisent d’avancer ? Comment puis-je m’en libérer ?
Suis-je assez à l’écoute de mon intuition et des ressentis qui contiennent toutes les réponses dont j’ai besoin ? Comment puis-je l’être davantage ?
Suis-je prêt(e) à dépasser mes limites pour atteindre ce qui est important pour moi ?
Répondre simplement à ces questions peut suffire à trouver le chemin de l’action. Et si ce n’est pas le cas, il est nécessaire de combler nos manques par la pratique d’une discipline particulière, l’apprentissage de connaissances, d’expérience ; en faisant une thérapie ou un coaching (pour identifier ses peurs, ses atouts ou libérer des émotions encombrantes, par exemple). En deux mots, tout ce qui va nous permettre de clarifier notre objectif et renforcer notre confiance.
Pour y voir plus clair à propos des différentes thérapies aujourd’hui disponibles, je vous invite à consulter le guide des thérapies brèves à télécharger gratuitement sur le site psytherapeute.com.
Nous sommes prêts à agir quand nous ressentons un minimum d’enthousiasme et de confiance (même s’ils n’atteignent pas 100%), obtenu grâce à ce travail de préparation. Agir est alors évident.
La concrétisation de ses rêves est un cheminement
Ce n’est pas parce que nous allons prendre des initiatives que nous allons changer radicalement de vie du jour au lendemain et perdre nos repères. Ce n’est pas non plus parce que nous allons poser une action que notre rêve va se réaliser comme par magie, sans problème ni obstacle.
Aller vers ses rêves est un cheminement rempli d’imprévus, d’ajustements, de découvertes de bonnes et de mauvaises surprises à dépasser. C’est ainsi que l’on se débarrasse des entraves inconscientes et que l’on se hisse vers notre vraie nature. Les blocages nous apprennent des compétences dont nous avons besoin pour atteindre par la suite nos objectifs.
A chaque palier franchit, la fluidité et la simplicité s’installent davantage dans notre vie parce que nous sommes un peu plus aligné à ce qui nous correspond. Et cela n’a pas de prix.
La première fois que j’ai voulu accomplir un rêve, il m’a fallu beaucoup de temps (un peu plus de deux ans). J’avais 27 ans, je voulais changer d’activité. J’aspirais à autre chose et je ne savais pas encore quoi.
Il m’a fallu du temps pour accepter que je devais renoncer à ce qui ne me convenait pas (le commerce), bien que j’y ai appris beaucoup de choses intéressantes qui font aussi mes richesses aujourd’hui.
Il m’a fallu du temps pour faire une thérapie et des stages qui m’ont appris ce qu’était la peur et comment la dépasser.
Il m’a fallu du temps pour m’ouvrir à l’idée d’écouter mes besoins, me lancer dans l’inconnu ou oser prendre du temps pour moi. S’occuper de moi était synonyme d’égoïsme. Oui, dans les années 90, seuls les « fous » faisaient des thérapies ; seules Véronique et Davina avaient le temps de faire du sport ; seuls les hippies faisaient du yoga ; seuls les fainéants avaient la possibilité de quitter leur bureau avant 20h ! … les croyances évoluent!
En conclusion, chaque chemin est différent. Il n’y a pas « un bon moment ». Il y a l’action qui facilite l’alignement entre mes souhaits, mes besoins, mes expériences, l’image que j’ai de moi. L’action est synonyme d’évolution.
Donc, si je n’avais qu’un conseil à donner : Foncez! Jetez-vous à l’eau. Donnez-vous les moyens de vivre vos rêves, consacrez-y le temps et l’énergie que vous jugez nécessaire, faites-vous aider, explorez, osez.
Vous seul avez le pouvoir de transformer votre vie (ou un domaine de votre vie). Et c’est à vous de choisir la façon dont vous voulez le faire.
Vos questions et vos commentaires sont les bienvenus dans les commentaires.
Si vous avez aimé, dites-le et partagez! Merci.
Très bon article !
J’aime beaucoup l’idée qui consiste à présenter la réalisation des rêves comme un cheminement.
Il faut effectivement se poser régulièrement se poser des questions.
Merci pour ce partage !
Merci Ogier pour ton retour. Les « bonnes questions » + des actions. Les deux ensemble = succès, construction, évolution, expansion de sa conscience. Partage-nous tes expériences, tes avancées et/ou blocages si tu le souhaites. A bientôt.
Quand j’ai lu ton titre, je me suis dit « ah bon ? Parce qu’il y a un bon moment ? » . Ce qui m’a fait cliqué sur l’article lol. Mais en effet, le plus dur est toujours de commencer. Une fois commencé, si on s’entraîne à faire chaque jour ne serait ce qu’une petite action en direction de ses rêves, la route devient moins longue et en un an, les progrès accomplis sont juste énormes.
Très bel article ! Et c’est vrai qu’on peut se mettre beaucoup de barrières alors que dès fois (tout le temps) il suffit de se lancer et d’aviser! J’ai opéré un gros changement dans ma vie qui me permet aujourd’hui de voir les choses différemment. Pas encore apaisée complètement mais tellement plus épanouie !
Bravo :Tu peux nous raconter quand tu veux; ça pourrait inspirer la Communauté! Merci à toi.
Merci pour ces conseils précieux!
Vivre son rêve serait tellement bien mais avant il faut bien réfléchir! Bel article en tout cas!
Bisous
Christelle de http://www.made-by-me23.com
Merci Christelle, à bientôt « sur nos lignes ».
Un super article pour commencer l’année du bon pied ! 🙂