Vous êtes-vous déjà senti accablé par les problèmes ? Avez déjà vous eu le sentiment d’être victime de la fatalité ? Ou vous êtes-vous déjà demandé si cela pouvait avoir un sens ?

À chaque fois que j’ai un problème important, je me demande le sens de ce qui se passe. Et cette simple question m’ouvre à un changement de perspectives et à des solutions. Avec le recul, je vois aussi ce que m’ont apporté les difficultés pour construire ce dont je rêve. Laissez-moi vous faire changer de regard sur vos problèmes pour en faire des atouts. Parce que oui, nous avons ce choix !

Quel est le sens des difficultés que nous traversons ?

Lorsque nous vivons une difficulté, une maladie ou une épreuve, nous ne sommes pas victimes de la fatalité. J’ai fait ce constat en me demandant pourquoi ce que je vivais n’arrivait pas aux autres, mes amis ou mes cousins, par exemple. C’est en cherchant à comprendre, que j’ai vu ma part de responsabilité ou le sens de ce que je vivais.

L’adversité, quelle que soit sa forme, n’arrive pas par hasard. Elle est le symptôme du message que nous n’arrivons pas à entendre (ou que nous ne voulons pas, car il fait trop mal). Avez-vous remarqué comme c’est facile à déceler chez les autres et pas du tout pour soi ?!

L’adversité symbolise ce dont nous sommes inconscients. Ce que nous avons besoin de voir pour nous libérer : une peur, une habitude, une croyance fausse, la non acceptation de quelque chose … qui mène à une relation toxique, un comportement erroné, une dépendance, etc. Tout ce qui entrave notre épanouissement et notre réalisation (qui passe par celle de nos rêves).

L’exemple le plus commun est celui de penser que nous n’en valons pas la peine. Que nous ne méritons pas ce qu’il y a de mieux pour nous. Que nous ne sommes pas capable. Je prends souvent ces exemples, car ce sont les plus répandus. Ils parlent d’estime de soi, c’est-à-dire qu’ils concernent 9 personnes sur 10.

Concrètement, chez moi, cela s’est traduit par le fait de croire – sans le savoir – que je ne devais pas prendre trop de place, ni faire trop de bruit (interprétation qui date de mon enfance). La conséquence était que je ne m’autorisais pas à dire ni faire ce dont j’avais vraiment envie. J’en souffrais en silence : échecs, frustration, inhibition, manque de confiance en moi, colère en vers moi-même, dévalorisation, surpoids, sensation de passer à coté de ce que je voulais.

Lorsque j’ai découvert cette croyance et ses répercussions, j’ai pu commencer à évoluer. C’est grâce à cela que j’ai changé de métier et transformé ma vie. C’est aussi pour cela que j’ai une facilité à écrire… ce que je n’osais pas dire. Cette croyance était si forte que j’ai dû la surmonter en plusieurs fois, si je puis dire. En osant changer de métier, en écrivant des livres, puis en créant un blog. Aujourd’hui, je travaille toujours sur cette culpabilité à prendre de la place, à prendre ma place. J’avance au fur et à mesure de ce que je découvre.

Quelle que soit la forme que prend l’adversité (une rupture familiale ou professionnelle soudaine, accident, maladie), le cœur du problème est toujours le même : découvrir qui l’on est et trouver sa place.

Il s’agit donc de :

  1.  Prendre conscience de ma croyance inconsciente au travers ce qu’elle m’empêche de faire, de ce que je vis.
  2. Accepter ce que je ressens.
  3. Accepter que je ne suis pas victime des autres ou de la fatalité : ma responsabilité, car c’est le seul moyen de pouvoir changer les choses.
  4.  Prendre conscience des forces qu’elle m’a permis de développer.

Nous ne pouvons rien faire tant que nous n’en avons pas pris conscience ou au moins accepté l’idée que nous nous trompons dans nos interprétations ou notre comportement.

Nos difficultés reflètent les cycles de notre évolution

Comment se déroulent nos cycles d’évolution ? Nous vivons d’abord une expérience désagréable, voire douloureuse (divorce, maladie, licenciement, échec, deuil, etc.) sans en comprendre le sens. Nous prenons les évènements en pleine face. Nous les subissons.

Trois possibilités s’offrent alors à nous : fuir la réalité, se considérer comme une victime OU vivre la situation et les émotions qu’elle génère en les reconnaissant telles qu’elles sont. En décodant les messages qu’elles nous signalent.

Vient ensuite la phase de réparation où nous essayons de solutionner le problème ou juste la souffrance qui en résulte. C’est souvent là que nous prenons conscience de ce que nous avons besoin de voir… ou pas. Nous nous rendons compte de nos erreurs de jugement et de comportement.

Si nous acceptons notre part de responsabilité, nous avons le pouvoir de changer nos pensées, nos croyances et donc nos actes, c’est-à-dire notre expérience.

Un nouveau cycle démarre alors où nous sommes enrichis par ce que nous avons appris. Cette connaissance peut être validée par de nouvelles expériences correspondant à ce que nous souhaitons vraiment.

Nous évoluons ainsi au fil de nos cycles.

Ça, c’était le scénario idéal, parce que dans la réalité, nous restons souvent bloqués au stade numéro 1. Nous ne voulons ou ne pouvons pas reconnaître ce qui est là.

Avez-vous, comme moi, déjà eu l’impression d’être conscient de votre problème en vous sentant totalement impuissant ?  Avez-vous déjà eu la sensation de voir et d’être en même temps complètement inconscient des causes ? Avez-vous déjà constaté que vous résistiez de toutes vos forces, en luttant coûte que coûte pour ne pas ressentir la douleur ?

Personne n’aime souffrir. J’ai pu constater que le problème prenait des proportions aussi importantes que celle de ma résistance, sans pour autant réussir à lâcher. Et lorsque la souffrance est devenue trop intense, qu’elle est arrivée à son paroxysme, alors j’ai été obligée de la vivre avec toute l’intensité que lui avait donnée ma résistance. Aujourd’hui, j’en ris, mais il m’est aussi arrivé de me rouler par terre. Vous voyez l’image ?!

Comment faire des difficultés de votre vie des atouts pour construire votre rêve ?

La solution est simple (oui, oui). Elle consiste à accepter de vivre ce que l’on ressent sous toutes ses formes (colère, tristesse, peur, désarroi, impuissance). De la reconnaître même si on n’y comprend rien (pour le moment). D’accepter et de reconnaître, sans se juger, pour transcender. C’est tout.

Dès que je la vois pointer son nez, quelle que soit sa nature (haine, désespoir, terreur), je m’arrête et je vais dedans. Ça dure aussi longtemps que nécessaire pour qu’elle se dissolve. Et croyez-moi, je préfère quelques heures à quelques mois ou quelques années.

C’est la seule façon de faire passer l’ombre à la lumière. C’est la voie pour accéder aux forces amenées par notre expérience. Vous l’aurez compris, c’est ainsi que nous débloquons les entraves qui nous permettent d’avancer vers nos rêves.

Elles ne se débloque « comme par magie ». Nous les dépassons au fil des cycles, grâce aux forces glanées en cours de route.

Bilan personnel

Je vous propose de faire le point sur 3 épreuves de votre vie pour voir où vous en êtes dans le processus de vos cycles. A chaque fois, passez-les au filtre des questions ci-dessous.

L’idée est à la fois, de pouvoir débloquer ce qui serait encore en suspens et de prendre conscience des atouts apportés.

Exemple : votre divorce :

  • Ce que vous avez vécu (l’évènement et les émotions associées : angoisse, stress, peine abyssale, humiliation, honte, abandon, frustration, etc.)
  • Ce que vous avez fait : repli, négation, résistance, inertie, acceptation, travail sur soi, changement de regard, initiatives, etc.
  • Qu’est-ce que ces problèmes vous ont empêché de faire? Qu’est-ce qui vous ont permis de faire que vous ne faisiez pas avant?
  • De quoi avez-vous pris conscience ? Quels enseignements ? (découverte de vos erreurs d’interprétation, causes, etc.)
  • Quels changements cela a-t-il engendrés dans vos pensées, vos actions ?
  • De quelle façon cela vous a-t-il aidé à démarrer un nouveau cycle ?
  • Quelles sont les qualités en lien avec ce dont vous avez besoin pour concrétiser ce qui vous tient à coeur (maturité, compétences particulières, aptitudes, recul, connaissance de vous, talents, etc. ?
  • Quels sont les atouts que vous pouvez utiliser aujourd’hui pour vivre ce qui vous tient à coeur ?

Vous pouvez les ajouter à la liste de vos qualités.

Lorsque nous sommes confrontés à des problématiques similaires récurrentes, cela signifie que nous n’avons pas fait ou fini ce processus/cycle : nous sommes bloqués au stade de la négation ou de la résistance. Revisitez le passé pour le voir autrement. Faites-vous aider si vous n’y parvenez pas seul, ça vaut le coup!

Votre perception de vos problèmes a-t-elle évolué ? Avez-vous vécu plusieurs fois des difficultés similaires ? Quelles sont les forces dont vous avez pris conscience en faisant cet exercice ?

 

🖐  Vous avez fait l’exercice et vous avez envie de partager vos prises de conscience, vos difficultés ou juste de discuter avec les autres lecteurs, alors rendez-vous dans les commentaires juste en dessous.  Je vous y attends!

 

Comment faire des difficultés de votre vie des atouts pour construire votre rêve ?

10 avis sur « Comment faire des difficultés de votre vie des atouts pour construire votre rêve ? »

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      J’espère que l’exercice va t’aider apporter de nouvelles pierres à l’édifice de ton rêve. A bientôt Ogier.

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    « Dans cette difficulté, où se cache l’opportunité ? ». J’utilise cette phrase quand je me retrouve face à une difficulté dans ma vie. A force de diriger mon esprit vers ce qui peut-être l’opportunité, j’arrive à mieux me connaitre moi-même, prendre de meilleurs décisions et plus rapidement.

    Ton article tombe à pic puisque cela fait justement un an que j’ai quitté mon travail, j’ai prit en quelque sorte mes responsabilités car cet ancien travail n’était pas du tout moi. De cette difficulté est naît une formidable opportunité : j’ai pu entamer un gros travail sur moi-même et j’ai lancé mon blog.

    Les difficultés que nous rencontrons sont effectivement un message qui vient nous guider, qui vient nous faire prendre conscience qu’une nouvelle page doit se tourner.

    Un article qui me fait écho et que je trouve très complet, bravo et merci Coralie !

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      Bravo de t’être lancé Anthony. Quelles sont les difficultés que tu as traversé depuis que tu as quitté ton travail? Qu’en as-tu appris?

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        Au niveau des difficultés c’est surtout cette remise en question permanente. Tous les jours je remets en question ce que je suis en train de faire, me demander si ça va vraiment fonctionner… Ce que j’ai appris principalement c’est que chaque situation à sa part d’ombre et sa part de lumière, et que dans tous les cas il y a des difficultés à affronter. Mon apprentissage continue…

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          Bonjour Anthony, C’est aussi comme ça que je le vois pour l’ombre et la lumière. C’est en agissant que ta confiance en toi grandit. Cela te fait prendre conscience de tes talents et de ce que tu as à améliorer. C’est la voie. Le doute ne sert pas à grand chose, sauf à attirer des problèmes! Crois en toi comme tu crois en ceux que tu aimes ou admires… Je voulais te dire que tu as un sacré talent de communication. Ton mail et posts sont convainquant et ils inspirent la confiance. En es-tu conscient?

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            Ton post me surprends un peu, il faut dire que je n’ai pas l’habitude de recevoir un tel compliment, merci !
            J’ai conscience en effet que j’ai une aptitude pour communiquer et rallier les autres « à ma cause » mais je ne dirai pas que j’en suis au stade d’avoir un talent de communiquant.
            En effet, je pense que je dois encore beaucoup travailler cet aspect pour dire que je suis talentueux dans ce domaine…
            En tout cas, merci pour l’encouragement et les conseils Coralie !

            A très bientôt

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    Je ne sais pas bien, je te dirai ça quand je l’aurai :p

    Pour cela je vais faire comme tu me dis et je vais continuer le chemin !

    Merci Coralie et à bientôt

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    merci pour cette belle lecture
    Citation:le pire ennemi c’est soi même  

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      Merci pour votre retour. A bientôt, Coralie

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