La réalisation de nos rêves passe par plusieurs étapes (de l’identification de son rêve à sa concrétisation, en passant par le maintien de sa motivation).

À chaque étape, nous pouvons ressentir le besoin d’être accompagné et soutenu pour faire face à nos doutes, nos peurs, notre manque de visibilité, les différents obstacles sur le chemin.

Ces obstacles ne disparaissent pas seuls à moins que nous ayons beaucoup de discernement, de volonté, de courage et de confiance en soi. Si c’est votre cas, tant mieux ! En ce qui me concerne, je continue à progresser !

L’expérience est notre meilleure alliée, mais lorsque nous avons des peurs ou des échecs en mémoire, c’est la procrastination et l’inertie qui nous dominent bien souvent.

Si nous conservons le même état d’esprit et les mêmes habitudes, rien ne changera. Ce dont nous avons besoin, c’est de changer de point de vue, d’habitudes et d’actions (nous en avons déjà souvent parlé : cf 4 moyens d’identifier et dépasser ses limites).

 

Il peut être aussi nécessaire, pour aller vers ses rêves, de s’alléger d’émotions restées bloquées ou des traces laissées par des évènements douloureux.

Voyons donc les différentes options qui s’offrent à nous sur notre chemin.

Qui peut nous aider ?

Proches (amis, famille) : Beaucoup pensent encore que le soutien de leurs proches est le recours évident. Nos proches ne sont ni neutres ni professionnels. Le lien affectif qui nous relie est à la fois un atout et un gros inconvénient. Nos proches ont leurs limites (projection, hypocrisie, doutes, partis-pris) malgré toute leur bonne volonté.

Faire appel à quelqu’un d’extérieur qui a déjà atteint les objectifs que vous visez ou surmonté les problèmes auxquels vous êtes confronté… avec neutralité, éthique, une méthodologie qui a fait ses preuves et une réelle aptitude à l’accompagnement, n’a rien à voir avec une conversation avec quelqu’un qui nous aime. Alors, vers qui se tourner? Comment choisir son psy ou le bon soutien?

Quel spécialiste ?

Les thérapeutes et les coachs se sont formés à des techniques dites « alternatives » qui les distinguent des formations scientifiques. Elles sont complémentaires et efficaces bien qu’elles ne soient pas reconnues par la médecine. Certaines techniques sont même aujourd’hui accueillies dans les hôpitaux publics (hypnose, ostéopathie, aromathérapie, etc.)

Tout le monde peut prétendre au titre de psychothérapeute, thérapeute ou coach (le titre n’est pas encadré) en ayant reçu un enseignement dans un établissement privé. Il existe cependant des diplômes certifiés par des fédérations nationales.

Les psychologues, les psychiatres. Le psychologue a un DESS ou un DEA (+ stages) en psychologie. Le psychiatre est médecin, spécialisé dans les troubles psychiatriques. Les deux proposent des aussi des entretiens et parfois en groupes ou en couple. Certains utilisent des techniques alternatives. C’est le cas de Christophe André avec la méditation ou Boris Cyrulnik avec le concept de résilience.

Une formation médicale ne garantit pas l’efficacité du praticien. Il y a de bons et de mauvais médecins, il y a de bons et de mauvais thérapeutes. Je privilégie (cela n’engage que moi) les gens ouverts d’esprit qui ont exploré au-delà des sentiers battus, qui tiennent compte de la personne dans toutes ses dimensions et qui sont passionnés par l’aide et le service. L’expérience est également un facteur clé.

Le psychanalyste, lui, devient professionnel à l’issue de sa propre psychanalyse (pas de formation diplômante).  Les coachs et les thérapeutes tirent aussi leur crédibilité du travail qu’ils ont accompli sur eux-mêmes ou des objectifs qu’ils ont atteints dans leur(s) spécialité(s).

Quels sont leurs rôles ?

Coachs : Aident à atteindre nos objectifs, à développer notre potentiel. Vous définissez ce que vous voulez, le coach vous accompagne, vous entraine, vous conseille, vous inspire.

Le coaching vient des pays anglo-saxons et a fait son apparition en France dans les années 90-2000.

Thérapeutes et psychothérapeutes : Travaillent sur la résolution de problèmes et de blessures psychologiques, relationnels, émotionnels. Dans un second temps, le but pour le client peut être d’atteindre des objectifs. Chaque thérapeute a une ou plusieurs spécialités et techniques selon son cursus et expérience. « Quelle technique choisir ? » fera l’objet d’un autre article.

Les thérapeutes ont pris leur essor dans les années 80/90, en même temps que le développement des thérapies alternatives. Ils ont démocratisé l’aide et les consultations puisqu’avant leur arrivée, « consulter un psy était réservé aux fous », nous allons voir pourquoi dans le paragraphe suivant. Aujourd’hui, consulter un psy ou un coach est rentré dans les mœurs !

Psychologues, psychiatres : Travaillent sur des problématiques plus lourdes (troubles du comportement, anorexie, boulimie, névroses, dépression, etc.) Les psychologues traitent aussi la résolution de problèmes identiques à ceux traités par les thérapeutes.

La psychologie et la psychiatrie se sont développées depuis le début du 19e siècle.

Psychanalystes : Une psychanalyse est un travail sur le long terme, basée sur l’exploration et les mécanismes de l’inconscient.

Les travaux de Freud et de Jung ont mis en exergue la psychanalyse au début du 20e siècle. Elle était alors destinée aux personnes en souffrance psychologique ou qui relevaient de la psychiatrie. Dans la seconde partie du 20e siècle, elle a été utilisée par de nombreux artistes et intellectuels pour apprendre à se connaitre.

Comment choisir « la bonne personne » ? Comment trouver quelqu’un de confiance ?

Lorsqu’on a besoin d’aide, la crainte de rencontrer une personne qui ne nous convienne pas peut augmenter notre stress et nos résistances !

J’ai travaillé avec une quinzaine de thérapeutes et coachs différents et je n’ai jamais rencontré de « mauvaises personnes ». Certains avaient des techniques qui ne me convenaient pas, d’autres des personnalités incompatibles, mais cela a été rare. Lorsque la communication était difficile ou quand les échanges ne m’apportaient rien, j’ai arrêté.

Lorsque vous commencez un travail, gardez à l’esprit que vous avez votre part de responsabilité et une entière liberté. Cela vous aidera à utiliser votre libre arbitre et votre pouvoir de décision.

C’est avec un état d’esprit curieux (plutôt que focalisé sur la crainte) que j’ai trouvé les « bonnes personnes ». En pensant que j’allais trouver une personne qui corresponde parfaitement à mes besoins. En restant ouverte et positive. Pas naïve. Confiante et vigilante. C’est donc, pour moi, le meilleur moyen d’attirer la personne qu’il me faut.

Si vous doutez malgré tout, je vous recommande de :

  • privilégier le bouche-à-oreille pour commencer (plutôt que les Pages Jaunes).
  • Aller à des conférences ou des salons pour rencontrer les professionnels et les différentes techniques en prenant votre temps pour choisir et décider (faire abstraction du coté « marchands du temple », car certains salons sont devenus de véritables supermarchés du développement personnel. Ils offrent cependant une vue d’ensemble qui permet de se faire une idée).
  • Assister à des webinaires en ligne pour découvrir les professionnels et les techniques qui pourraient vous convenir.
  • Faire des séances de présentation ou d’essai gratuites (souvent proposées sur les salons).

Enfin, gardez à l’esprit que si votre thérapeute (quelles que soient sa formation et sa spécialité) ne vous convient pas, vous avez toujours la possibilité d’arrêter. Vous êtes libres. Je trouve même sain d’en changer sans perdre de vue notre engagement à progresser. C’est à vous d’évaluer la fréquence du changement, mais si vous êtes à l’écoute de votre ressenti, vous saurez quand c’est le bon moment.

« Ça coûte cher ! »

Oui, c’est un budget. Cependant, le bien-être et la liberté sont-ils quantifiables ? Nos rêves ont-ils un prix ? C’est à chacun de répondre à cette question selon ses propres valeurs !

Autre formulation : me donner les moyens de répondre à mes besoins est-il ma priorité ?

Si votre réponse est oui, foncez ! Vous en retirez tous les bienfaits.

Si votre réponse est non, foncez, c’est la première chose que vous devrez apprendre !

Vous pouvez aussi lire des livres de développement personnel avant de chercher quelqu’un pour vous faire aider. Un livre ne vous engage cependant pas. J’ai même appris que 20% des gens qui achetaient des livres ne les lisaient pas (surprenant, mais vrai)!  Un livre, même pratique, ne vous oblige pas à expérimenter et ne vous accompagne pas.

Les livres nous donnent un déclic, élargissent notre connaissance. Ils nous ouvrent l’esprit. Ils nous proposent aussi des exercices, mais ils n’offrent pas « du sur-mesure ».

Consultations individuelles, formations en ligne, stages en groupe : quelle formule choisir ?

Il existe aujourd’hui trois options de consultation : entretien individuel, les stages en groupe (en présentiel), les formations en ligne sur le web. Les trois ont leurs avantages et leurs inconvénients.

Les stages en groupe ont été les plus bénéfiques pour moi du fait des rencontres, partages et témoignages des autres participants. Les stages sont également orientés sur la pratique immédiate. Ils favorisent donc les prises de conscience et l’intégration (pas seulement la remise en question ou la réflexion).

Ils offrent aussi « l’effet très libérateur ou déculpabilisant » de constater que d’autres personnes sont confrontées aux mêmes problématiques que soi.

Seul bémol pour les stages, lorsqu’ils se déroulent en dehors des villes (ce qui participe également à la qualité du travail), il faut ajouter les frais de transport et d’hébergement. Cela demande aussi de se rendre disponible pour plusieurs jours (organisation familiale à prévoir).

Les formations en ligne ont résolu ce problème. Elles favorisent aussi les échanges d’expériences, les partages et le soutien entre participants. Le thérapeute peut proposer un accompagnement personnalisé ou en groupe sur un site dédié.

Ici, les avantages sont aussi l’inconvénient : tout ce passe par écrans interposés. Rien ne nous empêche cependant de rencontrer les personnes les plus proches géographiquement, en binôme ou en petit groupe. Enfin, les formations en ligne, de chez soi, exigent une forte discipline à ceux qui vivent en famille, car ils doivent se rendre disponibles pour travailler tout en restant dans un environnement familial !

Les entretiens individuels conviennent à ceux qui souhaitent un accompagnement personnalisé ou qui ont des problématiques particulières à régler avant de travailler en groupe. Les thérapeutes proposent de plus en plus, un travail individuel et en groupe de manière simultanée.

***

En conclusion, il n’y a pas pour moi, un thérapeute ou une technique miracle. Il y a une succession de rencontres et de pratiques qui nous permettent de résoudre nos problématiques ou d’atteindre nos objectifs, pas à pas. C’est un cheminement, une évolution progressive. « Qui va piano, va sano »!

Vous avez d’autres questions par rapport à ce sujet ? Elles sont les bienvenus dans les commentaires.

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Comment choisir son psy, thérapeute ou coach, pour réaliser ses rêves ?
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4 avis sur « Comment choisir son psy, thérapeute ou coach, pour réaliser ses rêves ? »

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    Bravo Coralie !! Je n’ai pas besoin de psy mais si j’en avais besoin , je ferais appel à toi !! Bonne continuation à vous deux !Bises
    Helyette

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      Merci Helyette. A vous aussi, profitez bien. Bises, Coralie

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